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Les salariés, les petits agriculteurs, artisans, retraités savent ce qu’il en est de leur pouvoir d’achat : une peau de chagrin.
Les
jeunes, étudiants, chômeurs, salariés connaissent une
vraie galère pour s’insérer dans la société,
pour se loger et pour vivre.
La protection sociale est mal en point : elle porte les marques profondes
et peut-être indélébiles des coups portés par
le Medef et son gouvernement contre les retraites, contre l’assurance-maladie
et contre les chômeurs.
Les
conditions de travail ne cessent de se dégrader.
Dans le secteur privé, c’est le chantage à la délocalisation,
l’amputation des salaires, l’alourdissement des horaires, le
flicage des délégués syndicaux.
Des usines rentables menacées de fermeture, comme à St Menet,
parce que leur taux de profit ne satisfait pas les loups du capital financier
! Des licenciements massifs annoncés par courrier au retour des vacances
! Des déménagements mafieux de l’outil de travail réalisés
par des milices patronales !
Dans le secteur public, le gouvernement privatise, selon la stratégie
du saucisson, tranche par tranche ; on supprime des postes ; on licencie
des contractuels ; ici aussi les journées (ou les nuits) de travail
s’allongent : ne propose-t-on pas de travailler 12 heures de suite
aux hospitaliers ?
Nous sommes la première génération qui va laisser à ses enfants moins d’acquis sociaux qu’elle n’en a reçu elle-même des précédentes !
On sait
tout cela. On sait que la misère gagne du terrain chaque jour dans
un pays qui n’a jamais été aussi riche. Le nombre des
R.M.istes a augmenté de 9% cette année ; plus de 30% des familles
ne peuvent s’offrir un semaine de vacances. Mme Liliane Bettencourt
échappe à ce sort : avec ses 4% de parts de Nestlé,
elle a empoché en 2001, sans rien faire, l’équivalent
de 7500 Smic.
Alors plusieurs questions nous brûlent les lèvres, à
tous :
Comment se fait-il que nous soyons passés, en moins de 40 ans, d’un
monde où les luttes des opprimés se généralisaient
sur tous les continents et portaient les espoirs des exploités, à
ce gigantesque monopoly où le pire se programme chaque jour ?
Est-il si déraisonnable aujourd’hui de vouloir mettre un terme
au scandale de la société actuelle qui se prétend démocratique
et qui impose partout les décisions d’une (oligarchie) infime
minorité ?
Il
est temps de nous rassembler
et de partir à la conquête de notre propre vie !