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Le Forum
Social Européen a eu un rôle clé : encourager les confrontations
d’idées, les échanges d’expériences, le développement
de courants de pensée originaux et de regroupements politiques inédits.
C’est considérable.
Mais il
n’est pas le creuset du mouvement révolutionnaire planétaire
à venir.
Pour l’instant, on fouille dans les ruines des grands courants progressistes
disparus, pour restaurer ce qui est encore vivant et utile pour le XXIè
sicle naissant.
Le succès de ces rencontres conduit les pêcheurs en eau trouble
à intervenir. C’est la lutte des idées qui isolera leurs
coups tordus pour les empêcher de récupérer le mouvement.
Voici quelques éléments permettant, nous l’espérons,
de clarifier le débat :
1/ Remplacer la critique du capitalisme et de l’impérialisme
par des notions volontairement floues telles le libéralisme et la mondialisation,
provoque une telle confusion que le PS et Chirac s’invitent au débat
« anti-mondialisation » sans scrupules.
Le libéralisme serait devenue la face condamnable du capitalisme qui,
avec quelques réformes pourrait retrouver un visage humain.
C’est une escroquerie. Aucune marche arrière n’est possible
dans ce système d’exploitation de l’humain.
2/ Le bilan de l’histoire est essentiel. La gauche dite réformiste
a sévi en Europe et particulièrement en France depuis les années
80.
A l’époque, il était question de changer la vie. Quelle
débandade ! La pratique a tranché. La principale leçon
est claire : le système n’est pas amendable. Il faut en changer
« les règles du jeu ». Il ne peut évoluer que dans
une véritable rupture dans les domaines politique, idéologique,
culturel et bien sûr économique et social.
3/ La pire des erreurs est de se tromper de cible. Toutes les manipulations
sont possibles pour encourager le mouvement anti-capitaliste à choisir
le mauvais adversaire.
La stratégie pour construire devra réguler avec justesse la
lutte contre trois cibles :
- le capitalisme national
- l’Union européenne, au travers de ses règles supranationales
- les impérialismes, en 1er lieu les U.S.A., au travers des inégalités
imposées par leur domination planétaire.
4/ L’univers
capitaliste, fonctionnant sur le principe des inégalités, évolue
sous la double influence du rapport des forces de la lutte des classes sociales
et de l’expérimentation scientifique.
Marx n’est pas mort !