Aux quatre coins de la planète, ces dernières semaines, des dizaines de millions de manifestants ont exprimé leur opposition à la guerre d’agression des USA contre l’Irak. Cette mobilisation symbolise la mondialisation des luttes populaires.
Mais Bush est sourd. Avec ou sans l’accord de l’ONU il s’apprête à donner l’assaut. Les puits de pétrole l’attendent ! Cette guerre a déjà commencé. Elle n’a même jamais cessé depuis 1991. Le peuple irakien paie un tribut terrible, qui loin d‘avoir isolé Saddam Hussein a renforcé son pouvoir.
Un autre peuple est en grave danger, c’est le peuple palestinien. Sharon pousse à la guerre. Il espère que le gouvernement d’extrême droite d’Israël aura les mains libres pour accomplir son rêve de bannir le peuple palestinien. Pourquoi sur ce drame l’ONU, l’Europe, la France et Chirac se taisent-ils lâchement et laissent Israël bafouer le droit international ? Il n’y aura de paix réelle dans ce conflit qu’avec une juste reconnaissance des droits nationaux palestiniens.
Chirac a résisté aux USA. Président discrédité, il s’est refait une santé, sur le prestige acquis dans l’arène internationale. Mais ne créons aucune illusion.
Face à Bush, la France marchande ses chasses coloniales en Afrique et ses positions au Moyen Orient. La soumission l’emportera.
Le gouvernement CRS (Chirac, Raffarin, Sarkozy) profite des bruits de bottes au Moyen Orient pour imposer en France des mesures, politiques, économiques, sociales profondément rétrogrades. Il laisse se développer les licenciements massifs (ici : GEMPLUS, SOFTAL…). Il accélère le chômage, la précarité sociale. Il prouve le mépris des plus démunis, avec l’exemple révoltant des expulsions des étrangers en charter.
Et tout en allégeant l’impôt sur la fortune (ISF) il a osé remettre en cause la fragile ouverture aux soins de santé des plus pauvres.
C’est
inséparable :
Mobilisons
nous contre la guerre de Bush Sharon !
Mobilisons nous contre la guerre sociale de l’équipe CHIRAC
!
Alors que des milliards d’êtres humains dans le monde vivent dans l’extrême pauvreté, « la seule guerre qu’il faut faire, c’est la guerre à la misère ».
