Depuis le
début de l’été, Ballon Rouge a concrétisé
sa démarche d’ouverture et de travail en réseau.
D’une part, par la double rencontre à Aubagne, puis à
Impéria en Ligurie, avec nos amis de l’association pour la refondation
de la gauche italienne. C’est un vaste regroupement, allant de l’ex-PC
aux Verde, en passant par Refondation, les Cobas et les centres sociaux. Au
delà de leurs divergences, ils ont créé des bases de
travail unitaires pour mieux intervenir dans la vie politique.
Nous partageons l’opinion que l’espace européen est devenu
notre espace politique naturel. Nous avons adopté un texte mettant
l’accent sur les limites actuelles de la construction européenne,
le refus de la constitution proposée par Giscard et le besoin de travailler
ensemble en effaçant les frontières. Avec nos amis alternatifs,
de Resister, Comaguer et bien d’autres, nous allons continuer d’améliorer
ces liens transfrontaliers.
Puis, pendant la canicule, au rassemblement du Larzac, BR a tenu son petit
stand . Nous avons rencontré des groupes présents sur le site.
Et à l’automne, loin des chaleurs, un long week-end dans le Lubéron
s’est concrétisé par l’appel d’un «
réseau de groupes et collectifs locaux pour la convergence anticapitaliste
» (voir publication p. )
Quand nous sommes en position de grande faiblesse, désorganisés,
il faut savoir passer les compromis les plus ouverts possibles, ne surtout
pas s’enfermer dans l’extrême isolement du « j’ai
raison seul. » Les coups portés par la bande Chirac Raffarin
prouvent la grande difficulté pour faire face. Il n’existe pas
d’autre voix à court terme que le développement d’un
FRONT DE RESISTANCE sur la base d’axes de mobilisations nationaux et
internationaux, du « local au global » : de la lutte vitale contre
le chômage et la pauvreté au droit des peuples à disposer
d’eux-mêmes.
Au delà des petits ruisseaux que nous symbolisons, il s’agit
d’un message qui s’adresse à tous les partis, mouvements,
syndicats, associations et surtout les militants qui refusent la soumission
à l’ordre établi, la fatalité capitaliste
La pratique commune dans l’action permettra de liquider beaucoup de
divergences et d’incompréhension.
Etre révolutionnaire aujourd’hui, c’est entre autres, refuser
et combattre le sectarisme groupusculaire.
C’est UNIR et S’UNIR, sur les bases minimales qui puissent regrouper
le plus grand nombre possible.
