En Italie, la CGIL a rejoint le mouvement
altermondialisation à l’occasion du FSE de Florence alors que
les syndicats indépendants (Cobas, Sin Cobas) sont présents
depuis le début. En Allemagne avec IG Metall, et en Belgique avec la
CSC, premier syndicat (1,5 millions d’adhérents), les grands
syndicats se joignent au mouvement. Les syndicats des pays de l’Est
étaient présents pour la première fois
En France le G10 Solidaires, et la Confédération paysanne, rejoins
par la FSU, sont dans le mouvement altermondialisation depuis longtemps.
La CGT, pour la première fois, avait décidé cette année
de participer au FSE mais n’a pas mobilisée ses adhérents.
Elle a brillé par son absence à l’Assemblée des
mouvements sociaux.
Il est certain que l’élargissement populaire du mouvement altermondialisation
(anticapitaliste ?) ne pourra se faire sans les syndicats, et notamment ceux
qui ont encore une capacité de mobilisation importante. Le mouvement
altermondialisation doit cependant être vigilant à ne pas être
aspiré par l’organisation bureaucratique de certaines organisations
syndicales. La force du mouvement est son organisation horizontale, sa diversité
et sa capacité à mobiliser la jeunesse.
FP
